La majorité des femmes adore le shopping. Dévaliser les boutiques
leur procure un plaisir fou.
Chez nous, à Madagascar, on ne peut pas
trop parler de boutiques car ce sont les friperies qui monopolisent
le marché. A n’importe quelle heure, à n’importe quel jour,au
centre-ville et même dans les petits quartiers, on rencontre des
vendeurs de friperies. On peut alors constater que seulement une
infime partie de femmes s’achètent des vêtements dans les
boutiques. Les autres préfèrent les friperies, car il parait que
ces dernières sont moins chères. Même à la sortie du travail on
achète lorsqu’on voit quelque chose qui nous plait. Cela concerne
autant les hommes que les femmes. Et on peut constater que même des
femmes aisées prennent goût aux friperies.Ce qu’on peut dire des
friperies c’est que non seulement on les trouve partout mais encore
on y trouve tout : les slips, les soutiens-gorge, les hauts, les
jeans, les vestes, les robes, les sac-à-mains, les ceintures, les
chaussures, les couvre-lits, les habits de bébés et même les
jouets… Malgré le fait que les friperies soient des linges déjà
usés, et que certains ne soient plus en très bon état, cela ne
décourage les acheteurs en aucun cas. En effet, cela fait déjà
longtemps qu’il existe des friperies chez nous, mais jamais ce
commerce n’a pas attiré d’acheteurs.
Illustrations:
Dans le quartier d'Anosizato Ouest
A Mahamasina, un lundi matin
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| Prise de vue : 07 mai 2018 par ANDRIAFALIHARISON
Rindraniaina © |
On se demande vraiment si c’est le prix ou autres choses qui
captivent les gens. Cependant, il existe les habits importés ou ceux
fabriqués de chez nous qui sont de meilleure qualité et à prix
abordables. D’ailleurs, si nous Malagasy n’achetons pas nos
produits, qui le fera ?
De toute façon, ne pourrait-on pas dire que le grand nombre de
fripiers chez nous ne fait que mettre en valeur la pauvreté de notre
pays ; sans compter qu’il s’agit d’une autre forme de
colonisation.
*Registre sociologique/ message de statut
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